ⓒ Getty Images Bank Toujours en Indonésie, la Cour suprême a réaffirmé l'interdiction des mariages entre musulmans et non-musulmans. Jeudi dernier, le chef de la Cour suprême a ordonné le respect de l'article 2 de la loi sur le mariage de 1974. Cet article stipule que « le mariage doit être effectué conformément aux règles de la religion à laquelle appartiennent les futurs conjoints, pour être légal ».
En conséquence, le mariage est considéré comme relevant du domaine religieux. Les musulmans enregistrent leur union auprès des bureaux religieux (KUA), tandis que les non-musulmans le font auprès des administrations civiles.
Cependant, la Cour centrale de la capitale Djakarta a exceptionnellement autorisé un mariage entre un homme chrétien et une femme musulmane, basant sa décision sur la loi civile administrative, laquelle permet l'enregistrement de mariages interreligieux.
L'Indonésie est le pays qui abrite la plus grande population musulmane au monde, mais l'islam n’est pas la religion d'État. La loi, qui ne mentionne que six religions – islam, hindouisme, christianisme, catholicisme, bouddhisme et confucianisme –, oblige à choisir l'une d’elles pour l’inscrire sur la carte d'identité.