La désignation de l’ex-procureur Chung Sun-sin comme chef de l’Office national d’enquêtes (NOI) a été annulée samedi dernier en 24 heures du fait d'ancien scandale de violence scolaire commise par son fils. Le Bureau présidentiel de Yongsan a exprimé son regret sur le défaut dans l’examen des dossiers d’autant plus qu’il s’agissait d’une question liée à son enfant.
Le porte-parole de la présidence a fait part de la position de celle-ci, laissant entendre qu’ils ont étudié les informations ouvertes de manière légitime et enquêté sur la réputation de Chung mais que ce n’était pas facile d’accéder aux dossiers liés à son fils. Lee Do-woon a expliqué que, même si la KBS avait fait un reportage sur cet incident, les noms des personnes concernées restaient anonymes et les informations étaient réservées à celle-ci. Avant d’ajouter qu’ils trouveront des moyens d’améliorer le système de vérification des candidats.
A noter qu’une question sur l'existence de procès civils ou administratifs liés aux membres de famille était bien indiquée dans le formulaire que le candidat de la fonction publique a dû remplir. Cependant, il n’a pas répondu correctement à cette interrogation.
Le Minjoo, le premier mouvement de l’opposition, a demandé que les responsables de cette désignation soient punis. Oh Young-hwan, porte-parole du parti, a souligné que les critères d’équité et de sens communs, soulignés par le chef de l’Etat, s’étaient effondrés, en critiquant qu’un homme originaire du Parquet a profité d’un laisser-passer pour sa promotion.
La Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation présidentielle, lui a ordonné, de son côté, d’arrêter de mener des attaques politiques et de lutter ensemble contre la violence scolaire.