Le gouvernement sud-coréen a pris ce mercredi, de manière indépendante, des mesures de sanctions contre onze navires, deux individus et trois entités ayant violé les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Ces derniers sont tous engagés dans des activités maritimes illégales au profit de Pyongyang, telles que des transbordements et des contrebandes de pétrole et de charbon.

Quatre des onze navires sur la liste noire sont des bateaux battants pavillons de la Sierra Leone. Les sept restants sont respectivement originaires de Corée du Nord, de Mongolie, de Somalie, d'Indonésie, du Cameroun, des Iles Cook et de Tanzanie.

La dernière fois que Séoul a sanctionné des navires de manière indépendante, c’était en 2016. Les navires concernés ne peuvent maintenant plus accoster les ports du pays du Matin clair sans autorisation.

Le ministère des Affaires étrangères a expliqué qu'avec cette nouvelle série de mesures, le gouvernement avait établi un réseau serré de sanctions englobant les trafics maritimes en plus des activités informatiques, militaires et financières illégales au service de Pyongyang.

Le Conseil de sécurité de l'Onu avait interdit tout transbordement ou commerce maritime avec des navires nord-coréens et limité l'importation annuelle de pétrole au royaume ermite à 500 000 barils pour faire face à son développement d’armes. Cependant, annuellement, Pyongyang introduirait 780 000 barils d’or noir selon l'Onu, et ses détournements des sanctions maritimes se succèdent.