Les médias nord-coréens ne cessent de hausser le ton contre le projet sud-coréen d’aide humanitaire au pays communiste, le qualifiant de « non essentiel et subsidiaire ». Dans la foulée, ils ont pressé Séoul de faire en sorte de trouver une solution plus fondamentale.
Le Nord a aussi manifesté un tel mécontentement la semaine dernière lors d’un contact avec une ONG sud-coréenne à Shenyang, en Chine. Selon lui, l’assistance alimentaire ne permettra pas de sortir de l’impasse actuelle. Et il est absurde de proposer de renouer le dialogue tout en maintenant les sanctions contre lui. Il a donc exigé de Séoul qu’il mette en application les accords signés entre les dirigeants des deux Corées et entre Donald Trump et Kim Jong-un.
Pyongyang s’est également montré insatisfait de l’autorisation que le gouvernement sud-coréen a accordée à ses entrepreneurs pour qu’ils puissent faire une visite d’inspection de leurs usines sur le site industriel de Gaeseong, en territoire nord-coréen. Il souhaiterait alors rouvrir le complexe au-delà de la simple inspection.
Quoi qu’il en soit, Séoul a maintenant fini d’écouter l’opinion publique sur son aide alimentaire aux habitants nord-coréens. Il doit alors annoncer bientôt sa nature en détails, son envergure et ses modalités de livraison.