La loi sur le « droit de mourir dans la dignité », comme on l’appelle communément, entrera en vigueur en février prochain en Corée du Sud. Afin de mieux s’y préparer, des programmes dits « pilotes » ont été lancés aujourd’hui dans 13 établissements médicaux du pays.
Ils se déroulent en deux étapes. Tout d’abord, un malade en phase terminale et dont les chances de rétablissement sont infimes se voit donner la possibilité de consulter le corps médical avant de procéder à la rédaction d'une déclaration. Il y exprimera son renoncement à la réanimation cardio-respiratoire ou à l’assistance par respirateur artificiel.
A compter du mois de février prochain, cette déclaration pourra être enregistrée officiellement dans un système prévu à cet effet. Elle acquerra alors force juridique.