Le délai des investigations de l’équipe du procureur spécial Park Young-soo travaillant sur le Choi Gate doit expirer le 28 février. Mais il est jugé insuffisant par ses enquêteurs.
Le procureur a alors demandé au Premier ministre qui assure les fonctions de la présidente Park Geun-hye de le prolonger. Mais à ce jour, il n’est pas certain que Hwang Kyo-ahn accepte cette demande. S’il la refuse, les enquêteurs seront obligés de boucler leurs travaux mardi prochain.
Alors, les partis de l’opposition se mobilisent pour faire pression sur lui afin qu’il l’approuve. Ils font en même temps en sorte de réviser, au cas où, la loi sur le procureur indépendant, de manière à rallonger le délai en question. Sans surprise, la formation au pouvoir y est fermement opposée, alors que le texte doit être mis à l’ordre du jour en séance plénière de l’Assemblée nationale pour être adopté.
Afin de tenter de leur faire aplanir leurs différends, le président du Parlement Chung Sye-kyun a réuni aujourd’hui dans son bureau les chefs de file de l’opposition et du pouvoir. Mais aucun accord n’a été trouvé. La première a exigé de Chung qu’il exerce son droit de soumettre au vote la loi révisée en séance plénière. Le second s’y est violemment opposé.
L’occupant du perchoir dispose d’un droit de le faire, mais seulement dans des circonstances extrêmes comme les catastrophes naturelles. A propos du texte en question, il appelait les deux camps à s’entendre d’abord, s’ils souhaitent le voir l’exercer. Le projet semble de facto tomber à l’eau.