C’est certainement une mesure de rétorsion contre la décision de Séoul d’accueillir le système antibalistique américain THAAD sur le sol sud-coréen. Pékin, qui y est opposé, a commencé le mois dernier à renforcer les restrictions sur les activités des chanteurs pop ou comédiens sud-coréens en Chine.
A en croire le site web du ministère chinois de la Culture, depuis octobre, aucune vedette venant du pays du Matin clair n’a été autorisée à se produire dans l’empire du Milieu. Celui-ci a lancé les régulations anti-hallyu, lorsque le gouvernement sud-coréen a officiellement annoncé sa décision en juillet. Ce mois-là, deux concerts ont été avalisés. Et quatre et six l’ont été en août et en septembre respectivement.
Les télévisions et les journaux locaux, eux, ne parlent plus des artistes ni de films sud-coréens. Et si les entreprises chinoises souhaitent inviter les chanteurs ou les comédiens sud-coréens, elles devront désormais obtenir la permission au moins des institutions culturelles de province.