La session extraordinaire du mois d'août de l'Assemblée nationale se termine aujourd'hui. Ce dernier jour, les députés de la majorité et de l'opposition continuent de discuter du dossier épineux des « dépenses spéciales » du gouvernement. Il s'agit des frais nécessaires pour l’action de l’exécutif liés notamment aux renseignements, qui dépassent les 800 milliards de wons, soit un peu plus de 600 millions d’euros.
L’UDNP, le premier parti de l’opposition, a proposé de mener à huis clos l'examen de ces dépenses mais le Saenuri, le parti au pouvoir, a refusé, en dénonçant l’illégalité de cette démarche.
Si cette session extraordinaire ne donne aucun résultat, la session régulière du mois de septembre s'annonce encore plus houleuse. En effet, les députés devront débattre du projet de solde budgétaire de l’Etat de l’année dernière ainsi que de l'approbation d'un nouveau juge de la Cour suprême nommé par la présidente.
Le Saenuri donne la priorité aux quatre réformes majeures du gouvernement actuel dont celle du marché du travail, mais aussi à la loi pour la relance économique et à la ratification de l'accord de libre-échange avec la Chine.
L'UDNP, quant à lui, met en avant la réforme des « chaebols », les grands conglomérats sud-coréens. Il se propose même de convoquer à l'audit parlementaire les patrons des grands groupes dont Samsung ou Lotte.
Sans même mentionner la question du redécoupage électorale, le bras de fer entre la majorité et l'opposition devrait sans aucun doute se poursuivre cet automne.