A la fin février, les deux Corées ont organisé de nouvelles retrouvailles poignantes des familles séparées par la guerre. Après ces réunions, la Croix-Rouge sud-coréenne, qui les a tenues avec son homologue du Nord, a interrogé par téléphone l’ensemble des 439 sud-Coréens qui ont pu retrouver leurs proches nord-coréens. Elle leur a demandé s’il y avait des inconvénients après les réunions. Un nombre considérable parmi les 230 personnes qui ont répondu a déclaré souffrir de dépression ou d’insomnie.
Pour être un peu plus précis, 75 % d’entre elles, soit 172 personnes, ont dit avoir été heureuses après les retrouvailles, tandis que 24 % ont déclaré que la joie n’a pas duré.
Interrogés sur les raisons, ils ont évoqué surtout le fait que leur conversation avec leurs proches n’avait pas été suffisante. Et au sujet de ce qui est le plus nécessaire pour régler la question des familles séparées, beaucoup ont parlé de l’échange de courriers et l’organisation régulière de réunions.