La présidente sud-coréen a proposé aux leaders mondiaux de mettre fin au programme nucléaire nord-coréen. Cela constituerait la première étape d’une vision ambitieuse qui vise à rendre la planète plus sûre sans armes nucléaires.
Park Geun-hye a lancé cet appel dans un discours au cours de la cérémonie d'ouverture du sommet mondial sur la sécurité nucléaire qui s'est tenue hier à la Haye. Elle a précisé que le programme de bombes atomiques de Pyongyang posait de graves menaces contre la paix mondiale, des materiaux nucléaires du pays communiste pouvant tomber dans les mains des terroristes.
La chef de l'Etat sud-coréen a également affiché son inquiétude quant aux éventuels risques de sécurité dans la principale centrale nucléaire du régime située à Yongbyon au nord de Pyongyang. Selon Park, ce complexe où sont concentrés plusieurs sites nucléaires risque de provoquer un désastre plus grave que celui de Tchernobyl en 1986.
Dans la foulée, Park Geun-hye a formulé quatre propositions destinées au développement d'un enjeu de sécurité nucléaire de la communauté internationale. En ce qui concerne une approche intégrale concernant la sécurité et la non-prolifération nucléaires, elle a appelé la communauté internationale à conclure un accord sur l'interdiction de production des matières fissiles.
La conférence a rassemblé les leaders de 53 pays et de quatre organisations internationales. Park a pris la parole en tant chef des pays ayant organisé la précédente édition du sommet. La Corée du sud prenant la suite des États-Unis, avait ainsi accueilli la conférence bisannuelle à Séoul en 2012