Le bras de fer semble être terminé entre le gouvernement et la KMA, l’association des médecins, qui continuait la grève pour protester contre la nouvelle politique de santé que le gouvernement envisage de mener. Les deux parties ont trouvé aujourd’hui un accord, bien qu’il soit encore provisoire, sur leurs principaux sujets qui les opposent.
Il s’agit en premier lieu de la télémédecine, que le gouvernement veut introduire. Selon les termes de l’accord, ces pratiques médicales vont être testées pendant six mois à partir d’avril pour savoir si elles sont sûres et efficaces. Pendant ce temps, le gouvernement poursuivra les procédures nécessaires pour réviser la loi sur les soins médicaux, puis prendra en compte dans son projet de loi révisé les résultats des tests.
Concernant la création de filiales à but lucratif par des centres hospitaliers, il a été décidé de mettre en place un mécanisme de discussion auquel le monde médical lui aussi participera, lorsque chaque établissement créera de telles filiales.
Le gouvernement et la KMA ont également convenu de mener des négociations sur les primes d’assurance santé et de créer, en cas d’échec des discussions, un comité neutre d’arbitrage.
Autre point de l’accord, il concerne les heures de travail des internes et des résidents des hôpitaux universitaires et publics. Ils travaillent actuellement plus de 100 heures par semaine, mais il a été décidé de réduire progressivement ces horaires, au niveau de leurs confrères américains et européens, qui travaillent eux 80 et 48 heures respectivement.
Les membres de la KMA doivent voter pour ou contre l’accord entre cet après-midi et jeudi. Si la majorité d’entre eux l’approuve, le mot d’ordre de grève générale pour six jours à partir du 24 mars sera retiré. Sinon, l’accord sera annulé.