La baisse du taux de natalité est un grand souci en Corée du Sud. Les chiffres sont éloquents. Si l’on en croit le Kostat, l’institut national des statistiques, en 2013, il y a eu seulement 8,6 naissances pour 1 000 habitants, le plus bas depuis 1970, l’année où le pays a commencé à établir les statistiques.
Même tendance à la baisse du nombre total des nouveau-nés. L’an dernier, il s’est élevé à 436 000 bébés, en baisse de 9,9 % sur un an. C’est la deuxième année que le pays fait état de chiffres aussi faibles après 2005.
La courbe de croissance du taux de fécondité s’est, elle aussi, inversée pour la première fois depuis quatre ans avec 1,19 enfant par femme, tandis que la moyenne des pays de l’OCDE s’est maintenue à 1,7 en 2011. Ainsi, la Corée du Sud est le dernier des 34 membres de l’organisation.
Les explications sont simples. Le nombre des jeunes âgés de 29-33 ans diminue, celui des célibataires augmente, les gens se marient de plus en plus tard et un nombre croissant de couples ne font pas de deuxième enfant.