Le contact intercoréen de haut niveau, le premier à un rang aussi élevé depuis 2007, s’est achevé sans résultat particulier. Les discussions ont été menées hier au village de la trêve de Panmunjom.
Les délégations des deux pays y sont restées pendant plus de 13 heures afin de tenter de trouver un terrain d’entente au moins sur certains thèmes abordés lors de cette rencontre. Cela dit, elles se sont contentées de confirmer une fois de plus que leurs positions divergent encore, même sur les prochaines retrouvailles de familles séparées par la guerre, qui doivent commencer normalement dans à peine une semaine. Elles sont programmées entre le 20 et le 25 février.
Pyongyang a continué à demander de reporter les exercices militaires annuels sud-coréano-américains après les réunions familiales. Il est allé jusqu’à dire que l’événement ne pourrait pas avoir lieu pendant les manœuvres, qui doivent débuter le 24 février. Les deux derniers jours des retrouvailles coïncident avec les deux premiers jours des exercices.
Mais pour Séoul, cela est hors de question. Le Sud insiste sur la nécessité de ne pas lier la question humanitaire au dossier militaire. Et ces retrouvailles seraient bien un début d’amélioration de leurs relations.
Les délégués des deux pays se sont quittés sans s’être fixé un nouveau rendez-vous. Ils se sont toutefois engagés à poursuivre leurs discussions sur les thèmes abordés hier. Cela laisse espérer une autre rencontre.