C’est le 24 février que la Corée du Sud et les Etats-Unis débuteront leur exercice militaire conjoint « Key Resolve » qu’ils effectuent tous les ans.
Le commandement des forces combinées sud-coréano-américaines a annoncé que 5 200 soldats américains participeront à ces manœuvres qui se poursuivront jusqu’au 6 mars.
Un autre exercice sud-coréano-américain de même type, baptisé quant à lui « Foal Eagle », démarrera le même jour, mais durera plus longtemps, jusqu’au 18 avril. 7 500 militaires américains seront alors mobilisés.
Le commandement des Nations unies à Panmunjom a officiellement informé hier la Corée du Nord de ce planning. Précédemment, le ministère sud-coréen de la Défense avait annoncé qu’une stratégie de dissuasion adaptée serait appliquée à ces deux opérations pour la première fois pour faire face aux menaces liées aux armes de destruction massive nord-coréennes. Les effectifs qui participeront à ces manœuvres semblent cependant être réduits. Les Etats-Unis ne mobiliseront pas cette année leur porte-avion ni leur bombardier B-52.
La Corée du Nord continue à appeler la Corée du Sud et les Etats-Unis à ne pas lancer ces exercices et menacent même d’annuler les réunions de familles séparées par la guerre, qui doivent commencer le 20 février. Les sud-Coréens sont donc très attentifs à la réaction de Pyongyang à l’annonce des dates des manœuvres.
De son côté, Séoul souligne que « Key Resolve » est un exercice de nature défensive et que les retrouvailles de familles séparées doivent être organisées comme promis.