Tokyo prétend avoir présenté ses excuses aux anciennes femmes de réconfort. L’ambassade du Japon aux Etats-Unis a mis en ligne un dossier de 14 pages sur son site Internet qui comprend cet argument. Il ajoute aussi que ces malheureuses femmes qui ont dû se prostituer de force auprès des soldats japonais dans la première moitié du vingtième siècle ont toute été indemnisées en 1965, ce qui n'est pas vrai, et qu’un fonds pour les femmes asiatiques a même été créé.

D’après les spécialistes, les lobbyistes engagés par le gouvernement nippon utiliseraient ces arguments pour influencer les hommes politiques ainsi que les fonctionnaires américains.

L’ambassade japonaise à Washington va également ouvrir une page pour réclamer sa souveraineté sur les îlots Dokdo, en mer de l’Est, qui appartiennent à la Corée du Sud.