Aux Etats-Unis, la Chambre des représentants a demandé au secrétaire d’Etat d’inciter le gouvernement japonais à respecter la résolution sur les femmes de réconfort. Cette dernière qui date de 2007 appelle Tokyo à présenter des excuses aux victimes de l'esclavage sexuel.
Un document à ce sujet a été inclus dans un projet de loi approuvé hier. Cette mesure n’est pas une obligation, mais elle est significative car c’est la première fois que le problème de ces esclaves sexuelles de l’armée impériale nippone est mentionné dans une loi américaine. Le Sénat devrait bientôt voter lui aussi ce projet. Approuvé, il sera ensuite envoyé au président Barack Obama.
Le terme « femme de réconfort » désigne les quelque 200 000 femmes qui ont été forcées de travailler comme prostituées pour les soldats japonais durant la première moitié du 20e siècle. Parmi elles, il y avait des Chinoises, des Philippines, des Indonésiennes ou encore des Hollandaises, mais la plupart étaient des Coréennes.