La Cour suprême a tranché aujourd’hui sur l’épineux dossier du salaire dit « ordinaire », un dossier qui opposait le syndicat au patronat. Elle a donné raison au syndicat.
L’affaire a commencé lorsque les employés et les retraités d’une firme de pièces détachées automobiles ont porté plainte contre leur direction. Ils ont demandé à la juridiction la plus élevée du pays de se prononcer sur la limite de ce salaire controversé. Il s’agissait en gros de comprendre ou pas les primes dans la partie fixe du salaire. Pour les employés, elles doivent être incluses. Pour les employeurs, les primes sont une partie variable.
Pour les juges de la Cour suprême, si les employeurs paient régulièrement à leurs employés des primes, celles-ci sont considérées comme une partie fixe, même si leur montant varie en fonction de leur ancienneté.
Les réactions du syndicat et du patronat ne se sont pas fait attendre. Le syndicat a bien entendu salué le verdict. La direction a dénoncé une décision qui est contraire aux directives du ministère du Travail et qui va à l’encontre des pratiques courantes vieilles de 30 ans.