Le Parquet général a annoncé aujourd’hui qu’il allait lancer une enquête sur le prêtre catholique qui a fait des remarques justifiant les attaques nord-coréennes contre le Sud en 2010.
Cette enquête intervient après le dépôt d’une plainte par un groupe civique conservateur contre le prêtre Park Chang-shin, auprès de la branche à Gunsan du Parquet de Jeonju. Ce groupe accuse Park d’avoir violé la loi sur la sécurité nationale, qui interdit toute activité pro-nord-coréenne.
Vendredi dernier, à la veille du troisième anniversaire du bombardement par l’artillerie nord-coréenne de l’île sud-coréenne de Yeonpyeong en mer Jaune, ce prêtre avait critiqué la présidente Park Geun-hye lors d’une messe. Il avait aussi affirmé qu’il était normal que Pyongyang ait attaqué, puisque la Corée du Sud et les Etats-Unis menaient des exercices militaires à la frontière maritime.
De plus, Park Chang-shin avait rajouté que le naufrage de la corvette Cheonan au printemps de la même année n’était pas dû à une torpille nord-coréenne, car le pays communiste n’était pas capable d’une attaque aussi sophistiquée. Ces deux tragédies avaient fait 50 victimes, dont deux civils.