La présidente de la République a déclaré qu’elle ne tolérerait pas les paroles et les actes qui diminuent la confiance de la population et suscitent des divisions dans la population. Park Geun-hye a fait cette déclaration, lorsqu’elle a présidé aujourd’hui la traditionnelle conférence hebdomadaire de ses premiers secrétaires. Elle aurait dit cela en réaction aux propos tenus par un prêtre catholique progressiste et à la menace de Pyongyang ce week-end.
Lors d’une messe, ce prêtre, du nom de Park Chang-shin, a défendu la Corée du Nord dans ses deux provocations de 2010 : le torpillage de la corvette sud-coréenne Cheonan en mars et le bombardement de l’île sud-coréenne de Yeonpyeong en novembre.
Justement, samedi correspondait au troisième anniversaire jour pour jour du bombardement de cette île. La veille, le régime de Kim Jong-un a de nouveau menacé de transformer, cette fois, le palais présidentiel de la Cheongwadae en « une mer de feu ».
La chef de l’Etat sud-coréen a alors souligné que le plus important est de renforcer la sécurité nationale afin de défendre le territoire et la population. Elle a également assuré que son pays réagirait immédiatement et fermement à d’éventuelles provocations de Pyongyang.