Après quatre jours de négociations marathon, l’Iran, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu et l’Allemagne sont finalement parvenus à un accord sur le nucléaire iranien. C’était à Genève dans la nuit de samedi à dimanche.
En vertu de cet accord intérimaire de six mois, la République islamique s’est engagée notamment à enrichir seulement l’uranium au-dessous de 5 % pour l’utiliser dans un but pacifique et à permettre un accès de ses sites à des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Elle a également promis de convertir en oxyde ou diluer à 5 % son stock d’uranium enrichi à 20 % et d’arrêter la construction de toute nouvelle centrifugeuse à uranium.
En contrepartie, les pays négociateurs devront alléger partiellement et temporairement les sanctions qui pèsent sur elle. L’Iran pourrait alors récupérer ses avoirs liés au pétrole pour un montant de 4,2 milliards de dollars. Il pourrait également exporter ses produits pétrochimiques pour une valeur de 1,9 milliard de dollars. Un allègement qui pourrait correspondre à environ sept milliards de dollars pendant six mois.
Le texte doit être transformé en accord définitif d’ici six mois. Il y a cependant une possibilité qu’il ne le soit pas, si Téhéran ne tient pas ses engagements.