Le Service national de renseignement (NIS) et le Parquet ont perquisitionné ce matin les locaux de plusieurs entreprises liées au Parti progressiste unifié, le PPU.

Ces perquisitions interviennent alors qu’aujourd’hui marque le deuxième jour du procès du député Lee Seok-ki et six autres membres de la même formation, qui sont accusés d’avoir fomenté un complot contre la sûreté de l’Etat sud-coréen.

Les enquêteurs ont débarqué vers 7 h à CNP, une agence de relations publiques pour laquelle Lee avait travaillé, et dans une entreprise de construction. L’agence de renseignement a également perquisitionné les domiciles d’une vingtaine d’employés de ces compagnies.

Ces dernières sont soupçonnées d’avoir fourni des fonds à l’Organisation révolutionnaire, qui aurait été mise en place par des membres du PPU et aurait eu comme but de soutenir la Corée du Nord et de renverser le régime au Sud.

Les responsables du PPU ont condamné ces perquisitions qui ont vocation, selon eux, à influencer le déroulement du procès.