Au Japon, le maire d’Osaka Toru Hashimoto continue à faire des déclarations provocantes sur les « femmes de réconfort », ces Asiatiques qui ont été contraintes de se prostituer pour l’armée impériale nippone pendant la seconde guerre mondiale.
Il a affirmé cette fois que le Japon avait assumé toute la responsabilité juridique à l’égard de ces anciennes esclaves sexuelles et que si le gouvernement sud-coréen n’est pas d’accord avec lui, il n’a qu’à porter plainte devant la Cour internationale de justice.
Hashimoto, qui est aussi le co-fondateur de l’association pour la restauration du Japon, un parti nationaliste, a fait ces déclarations dans un communiqué publié avant sa conférence de presse avec les correspondants étrangers basés au Japon.
Par ailleurs, quatre députées de la commission de la femme et de la famille du Parlement sud-coréen se sont envolées aujourd’hui pour Tokyo. Objet de leur déplacement qui doit durer trois jours : protester contre les déclarations injurieuses de plusieurs hommes politiques nippons sur les femmes de réconfort.