Aujourd’hui cela fait deux semaines que la Corée du Nord a décidé unilatéralement la fermeture du parc industriel intercoréen de Gaeseong situé sur son territoire. Les employés sud-coréens qui y restent encore commencent à manquer de matériels et de vivres. Cela dit, le régime de Kim Jong-un n’est toujours pas revenu sur sa décision. Il continue seulement à rejeter la responsabilité sur Séoul.
Le Rodong Shinmun, le quotidien officiel du parti des travailleurs, le PC nord-coréen, a en effet affirmé aujourd’hui que la Corée du Sud ne peut s’exonérer, par aucun complot, de la responsabilité d’avoir mis Gaeseong dans la pire situation. Le journal a également accusé le gouvernement sud-coréen d’avoir mobilisé les médias pour dire que le complexe est une précieuse source de devises étrangères.
C’est le 9 avril que Pyongyang a suspendu temporairement les activités du parc et retiré tous les travailleurs nord-coréens que les entreprises sud-coréennes font travailler là-bas. Le 17 avril, il a refusé qu’une délégation de ces entreprises implantées au parc y retourne. Et vendredi dernier aussi, il n’a pas autorisé non plus la visite au complexe d’une autre délégation de PME.