Les militants anti-Pyongyang n’ont finalement pas réussi à envoyer aujourd’hui leurs tracts au-delà de la frontière dénonçant le régime communiste du Nord. Ils avaient auparavant annoncé qu’ils en largueraient 200 000 vers 11h ce lundi au pavillon d’Imjingak, situé à quelques kilomètres au sud de la DMZ. Ces militaires sont majoritairement membres des associations de transfuges nord-coréens au Sud.
Après leur annonce, la police sud-coréenne a décidé de ne pas autoriser leur opération. Du coup, elle a contrôlé ce matin les deux accès qui mènent au pavillon. Les militants anti-Pyongyang ont donc renoncé à envoyer les tracts accrochés à des ballons.
Cela dit, l’armée sud-coréenne maintient sa posture de défense renforcée. Ce matin, elle a aussi imposé un avis d’évacuation aux plus de 800 habitants des villages près de la frontière pour les préparer aux éventuelles frappes militaires nord-coréennes. Pyongyang a menacé vendredi dernier d’attaquer militairement les environs d’Imjingak en cas d’envoi des tracts.