Suite à la demande de la Maison bleue, les partis politiques ont intensifié leurs attaques mutuelles.

En commentant la réaction de la présidence sud-coréenne, le Saenuri, le parti au pouvoir, a accusé son principal rival le PDU d’avoir agi avec complaisance.

Le chef du parti Hwang Woo-yeo lui a demandé de s’engager à nouveau dans des concertations qui étaient insuffisantes selon lui, alors que le président du groupe parlementaire du parti Lee Han-gu l’a critiqué en disant qu’il a abusé de son droit de proposer les candidats en négligeant son engagement à trouver un accord préalable avec le Saenuri. Il a exhorté la première formation d’opposition à présenter ses excuses pour avoir inscrit cette affaire dans sa stratégie électorale.

Quant au PDU, ses membres ont élevé leur voix en disant que, si le président Lee Myung-bak ne nommait pas le procureur spécial d’ici demain, il porterait atteinte au droit positif.

Park Jie-won, le président du groupe parlementaire du PDU, a prétendu que la liste publiée par son parti provenait de l’accord convenu avec le Saenuri et qu’ils s’étaient concertés plusieurs fois. Il n’a pas oublié d’ajouter que si le locataire de la Cheongwadae ne nomme pas le procureur spécial, cela pèsera lourd sur la candidate du Saenuri, Park Geun-hye.

Ahn Cheol-soo, le candidat indépendant, s’est également prononcé sur ce dossier : son porte-parole a déclaré que le chef de l’Etat devrait nommer le procureur spécial parmi les candidats proposés par le PDU pour respecter la loi, ce qui relève du sens commun.