De nombreux biens culturels coréens pillés par les Japonais sont actuellement conservés dans plusieurs musées nationaux sur l’archipel. Certaines pièces sont si importantes sur le plan historique qu’il est impossible d’estimer leur valeur.
Mais les Japonais ne veulent pas dévoiler la liste exhaustive des biens culturels coréens qu’ils possèdent, voire ils ne veulent pas les exposer au grand public, ce qui rend encore plus difficile le travail pour leur rapatriement.
En effet, l’existence de 6 600 pièces a été vérifiée jusqu’à maintenant, mais seulement un dixième a été rapatrié en Corée du Sud.
La situation est pour le moins grave : les Japonais prétendent que la convention signée en 1965 entre les deux pays ne permet pas aux sud-Coréens de demander leur rapatriement ; le budget annuel du gouvernement sud-coréen consacré au rapatriement des biens culturels à l’étranger reste très limité.
Certains disent que seuls les efforts conjugués entre le gouvernement et la société civile permettront de récupérer plus de biens culturels.