Le parquet a annoncé aujourd’hui avoir retiré sa demande de délivrance d’un mandat d’arrêt contre Park Jie-won qu’il soupçonne d’être impliqué lui aussi dans le scandale de corruption autour de plusieurs caisses d’épargne. Une demande qu’il avait déposée au tribunal. Dans la foulée, la motion d’arrestation contre lui sera automatiquement invalidée. Elle avait été présentée hier à l’Assemblée nationale pour obtenir son approbation.
Un responsable de l’équipe des enquêteurs a expliqué que le parquet n’a plus besoin maintenant d’arrêter Park pour l’interroger en urgence, puisque celui-ci a comparu hier devant le parquet. Le Parlement a aussi demandé au parquet de retirer la motion en question.
Park Jie-won, qui est le chef du groupe parlementaire du PDU, la première formation d’opposition, a finalement comparu après avoir refusé trois fois les convocations du parquet.
Les enquêteurs l’ont entendu pendant plus de 10 heures. A la fin de cette audition, Park a déclaré aux journalistes s’être suffisamment expliqué sur les soupçons pesant sur lui qu’il qualifie d’« absurdes et non-fondés ». Il a également dit croire que les enquêteurs auraient bien compris ce qu’il leur avait expliqué.
Le parquet l’a interrogé plus particulièrement sur les soupçons selon lesquels il aurait reçu environ 80 millions de wons de la part du patron de la caisse d’épargne Solomon, Im Seok et de l’ancien directeur d’une autre banque Bohae, Oh Moon-chul.
Le parquet a annoncé que ses enquêtes se poursuivront encore. Il est donc possible que le numéro deux du PDU soit convoqué à nouveau.