Séoul salue l’annonce de Washington, selon laquelle AUKUS envisage désormais de considérer la Corée du Sud comme son futur partenaire de développement de hautes technologies militaires.
Un responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères a précisé que le pays du Matin clair était ouvert à la coopération dans différents domaines stratégiques avec cette alliance de défense entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie.
Ce partenariat trilatéral a été créé pour contrer les ambitions militaires de la Chine. Il mène deux grands projets, appelés Pilier I et Pilier II. Le premier consiste à livrer à l’Australie des sous-marins à propulsion nucléaire. Le second implique la recherche et le développement conjoints de systèmes militaires de pointe allant de l'intelligence artificielle et de l'informatique quantique aux capacités sous-marines et aux armes hypersoniques.
Les trois pays membres du pacte ont décidé lundi de recevoir le Japon comme son premier partenaire supplémentaire du pilier II. Le lendemain, un haut responsable du Conseil de sécurité nationale (NSC) de la Maison blanche a formellement annoncé que l’alliance envisageait aussi l’intégration des autres nations comme la Corée du Sud, le Canada et la Nouvelle-Zélande.