Moscou a réagi aux sanctions de Séoul à son encontre et a promis des contre-mesures. Effectivement, la porte-parole de son ministère des Affaires étrangères a dénoncé hier « une mesure inamicale », qui pèsera négativement sur les relations entre les deux pays.
La veille, le gouvernement sud-coréen avait imposé ses propres sanctions à deux navires russes pour leur implication dans le transport d’armes de la Corée du Nord vers la Russie. Il avait aussi épinglé deux entreprises et leurs patrons, également russes, liés à l’exportation de travailleurs nord-coréens.
Maria Zakharova a pourtant démenti les soupçons de commerce de matériel militaire avec Pyongyang. Elle a alors affirmé que les deux alliés développent leurs relations pour autant que cela ne nuise pas à la sécurité nationale de la Corée du Sud. Et cela conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et au droit international.
Selon la voix de la diplomatie russe, « les liens russo-sud-coréens sont maintenant confrontés à une crise sérieueuse à cause de la faute de Séoul, soutenu par Washington ». Et la Russie est déçue de l’attitude de la Corée du Sud, qui tente de trouver une solution à la question complexe liée à la péninsule en recourant aux moyens inefficaces comme les sanctions et les pressions.
Zakharova a d’emblée appelé Séoul à revoir son choix « improductif » et à prendre en considération les inquiétudes « légitimes » des autres pays concernés.