La Corée du Nord refusera désormais tout contact ou négociation avec le Japon. C'est ce qu'a annoncé, mardi, Kim Yo-jong dans un communiqué publié par la KCNA, l’agence de presse officielle du pays communiste. Cette déclaration intervient seulement un jour après l’annonce de la volonté de Fumio Kishida de rencontrer Kim Jong-un. La puissante sœur cadette de ce dernier y dénonce le manque de courage du Premier ministre japonais pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région et ouvrir de nouvelles relations avec son pays.

La jeune femme a également affirmé que c’est le Japon qui, le premier, a frappé à la porte de son pays pour demander la tenue d'un sommet bilatéral. Selon elle, le régime n’a fait que clarifier sa position. En effet, il avait indiqué qu'il accueillerait le Japon si celui-ci était prêt à prendre un nouveau départ, tirant un trait sur le passé.

Ce volte-face inattendu a été suscité par l’archipel, qui a refusé certaines demandes de Pyongyang. Notamment, celle d'exclure des discussions bilatérales la question des enlèvements de citoyens japonais par le régime dans les années 1970-80.