La Corée du Sud a vivement protesté, aujourd’hui, auprès du Japon contre ses manuels scolaires qui falsifient les faits historiques. A travers un communiqué, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a exprimé ses profonds regrets et a exhorté Tokyo à résoudre le problème.
Pour Séoul, les îlots Dokdo lui appartiennent historiquement et juridiquement. Et il ne peut admettre le fait que ces livres destinés aux collégiens à partir de 2025 n’utilisent pas l’expression « mobilisation forcée » concernant les wianbus, ces esclaves sexuelles, ou les Coréens contraints à des travaux forcés dans les mines et les installations industrielles durant l’occupation, mais « mobilisation » ou « conscription » tout court.
Avant de réaffirmer que pour tisser des relations bilatérales constructives et orientées vers l’avenir, il faut une perception correcte de l’Histoire.