Deux centres d’études sud-coréens ont présenté les résultats de leurs études sur les conséquences du rejet en mer des eaux contaminées de la centrale accidentée de Fukushima au Japon.

Selon les chercheurs de l’Institut de recherche des sciences et des technologies océaniques (KIOST) et celui de l’énergie atomique (KAERI), si l’archipel commence en mars à déverser dans l’océan les eaux en question sur les dix prochaines années, la concentration de tritium dans les zones maritimes de la Corée du Sud sera augmentée de cent-millième par rapport au niveau actuel. Ils ont dévoilé ces résultats lors d’un colloque organisé aujourd’hui sur l’île méridionale de Jeju.

Les scientifiques ont cependant annoncé que leurs travaux ne portaient pas sur les répercussions du tritium sur l’écosystème de ces zones.

Sachez que le tritium, un des isotopes de l’hydrogène difficile à séparer, n’est pas éliminé par le fameux système de filtration ALPS (Advanced Liquid Processing System).