A partir du 26 août, les étrangers ne pourront plus acheter de logement dans la région capitale sud-coréenne, sauf pour y résider réellement. Le ministère de l'Aménagement du territoire et des Transports a annoncé hier que Séoul, sept arrondissements d’Incheon et 23 villes et comtés du Gyeonggi seront désignés comme zones soumises à autorisation des transactions immobilières des étrangers.
Depuis que le gouvernement a lancé, en mars dernier, des mesures de régulation immobilière dans certains arrondissements de la capitale, les achats des logements à des fins non résidentielles y ont reculé. Néanmoins ceux des étrangers ont continué d’augmenter dans les autres quartiers de la ville.
Ces trois dernières années, les transactions par des étrangers à Séoul et ses environs ont progressé de 26 % en moyenne par an. De plus, le dispositif du 27 juin, qui limite les prêts immobiliers en excluant les étrangers, a suscité les critiques d’injustice et les craintes de spéculation.
Désormais, les acquéreurs étrangers devront obtenir une permission pour l'achat d'un logement, y emménager dans les quatre mois et y habiter au moins deux ans. Le ministère prévoit d’appliquer ce système pendant un an et de le prolonger si nécessaire.