11 000 sud-Coréens réclament des compensations financières à l'ancien couple présidentiel, pour le préjudice moral qu'ils auraient subi à la suite de la proclamation de la loi martiale, le 3 décembre dernier. Dans une procédure en ce sens lancée auprès du tribunal central du district de Séoul, aujourd’hui, ils demandent 100 000 wons, soit environ 61 euros, de dommages et intérêts par personne.
Dans l’acte de plainte déposée par leur avocat, ils indiquent que la tentative d'instauration de l'état d’exception par Yoon Suk Yeol n'était pas une négligence professionnelle mais un acte illégal intentionnel visant à violer les droits fondamentaux du peuple. Les plaignants ajoutent que cet acte illégitime est une atteinte à la vie et à l’intégrité physique de la population, mais aussi à son statut de souverain et à la dignité des citoyens démocratiques. Selon eux, Kim Keon-hee en est non seulement la première cause mais également la co-auteure. Yoon aurait ainsi souhaité épargné sa femme des responsabilités juridiques auxquelles elle fait face.
Pour rappel, le 25 juillet dernier, l’ancien chef de l’Etat avait été condamné à verser 100 000 wons à 104 sud-Coréens qui avaient entrepris une action collective pour le même motif.