Un sud-Coréen sur deux se montre favorable au Japon. C’est ce que révèle un sondage réalisé pour la KBS entre le 11 et la 14 août, à l'occasion du 80e anniversaire de la libération de Corée du jour japonais.
Selon l’âge, les moins de trente ans sont 70 % à avoir une perception favorable à l'égard de leur pays voisin contre 40 % chez les quinquagénaires et sexagénaires. Par sensibilité politique, 64 % des sondés conservateurs ont répondu avoir de la sympathie avec l'archipel, contre 53 % chez les progressistes.
Quant aux relations Séoul-Tokyo, la moitié des interrogés les ont considérées bonnes, notamment chez les trentenaires et pour le milieu de l'échiquier politique. En revanche, 43 % ont répondu le contraire. Par ailleurs, 39 % des sondés ont répondu que les relations bilatérales s’amélioreront avec le gouvernement de Lee Jae Myung, soit le double de ceux qui pensent le contraire. Ils sont 38 % à estimer que rien ne changera.
Concernant les contentieux historiques, dont les manuels scolaires nippons ou le travail forcé aux mines de Sado, huit sud-Coréens sur dix ne pensent pas que le Japon s'excuse et se repentît suffisamment. Ils ont expliqué leur opinion par le fait que l'archipel ne reconnaît toujours pas l'esclavage sexuel ainsi que le travail forcé et réclame la propriété des îlots Dokdo.
Pour un sondé sur trois, la tâche la plus urgente à résoudre est le règlement des questions historiques, devant la coopération économique et sécuritaire.
Le sondage a été réalisé par téléphone auprès de 1 005 adultes. Avec un taux de réponse de 15,2 %, son niveau de confiance est de 95 % avec une marge d'erreur de plus ou moins 3,1 points.