La Corée du Sud et les Etats-Unis lancent aujourd’hui leurs exercices militaires annuels « Ulchi Freedom Shield » (UFS). D’une durée de dix jours, ils visent à renforcer leurs capacités conjointes à défendre la péninsule en cas d’urgence. Ils intègrent également les leçons tirées de conflits récents et des scénarios de menaces réalistes. Quelque 18 000 soldats sud-coréens y participent.
Les exercices de cette année sont d'une ampleur similaire à ceux des années précédentes. Toutefois, la moitié des 40 opérations sur le terrain (FTX) a été repoussée au mois prochain. Si l’état-major interarmées sud-coréen (JCS) a expliqué ce report par la forte chaleur, la réaction de Pyongyang à toutes les manœuvres des deux alliés aurait été prise en considération. Séoul et Washington ayant souligné que l’enjeu principal des opérations consiste à faire face aux menaces nord-coréennes.
Le régime de Kim Jong-un pourrait en profiter pour se livrer à une nouvelle provocation. Dans un communiqué, publié le 10 août, son ministre de la Défense a d’ores et déjà dénoncé l’UFS et a mis en garde contre ses conséquences. No Kwang-chol a alors martelé que son pays exercerait son droit à la légitime défense face à toute bravade dépassant les limites.
En parallèle de ses entraînements combinés, le gouvernement sud-coréen entame aujourd’hui un exercice national de défense civile, appelé « Ulchi ». Son objectif est de protéger la vie et les biens du peuple et de la nation en cas d’urgence. Environ 580 000 civils de 4 000 établissements doivent y prendre part.