La Cour suprême a donné gain de cause ce matin à The Pinkfong Company, société de production sud-coréenne connue pour sa comptine pour enfants « Baby Shark », dans le procès pour violation du droit d'auteur intenté par un compositeur américain.
Johnny Only avait saisi la justice sud-coréenne en 2019, accusant ce tube créé quatre ans plus tôt, de plagier sa propre version publiée en 2011. D’après lui, c'était une adaptation d’une comptine traditionnelle nord-américaine, à laquelle il avait ajouté le rythme original.
En première instance, les juges ont estimé que la chanson du plaignant n’apportait pas suffisamment d’éléments nouveaux à la comptine traditionnelle et ont tranché en faveur de The Pinkfong Company. En appel, le tribunal a également jugé que son morceau ne constituait pas une œuvre dérivée protégée par le droit d’auteur.
« Bébé requin » a connu un immense succès planétaire grâce à sa mélodie entraînante et à sa danse devenue virale.