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Intérieur

Loi martiale : l’ex-ministre de l’Intérieur conteste la légalité de sa détention

Write: 2025-08-08 12:35:49Update: 2025-08-08 14:52:16

Loi martiale : l’ex-ministre de l’Intérieur conteste la légalité de sa détention

Photo : YONHAP News

En détention provisoire depuis le 1er août, l’ancien ministre de l’Intérieur, en poste au moment de la déclaration de la loi martiale par Yoon Suk Yeol, a demandé au tribunal de statuer sur la légitimité de son incarcération. C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui l’équipe du procureur spécial Cho Eun-suk, chargée de faire la lumière sur les accusations en lien avec l’imposition du coup de force, le 3 décembre dernier.

Le tribunal, en l’occurrence la Cour du district central de Séoul, doit auditionner Lee Sang-min cet après-midi. Un processus prévu par la loi avant d’accepter ou non sa requête.

L’ex-ministre fait face à de multiples accusations : complicité dans la proclamation de l’état d’exception, abus de pouvoir ou encore parjure. Il est soupçonné notamment d’avoir demandé, dans la nuit du 3 au 4 décembre, à l’Agence nationale de lutte contre les incendies (NFA) de couper l'eau et l’électricité des locaux de certains médias critiques envers le gouvernement, sur ordre de Yoon. L’intéressé en dément la plupart.

Cet après-midi également, le même tribunal doit interroger Lee Jong-ho, ancien patron de la société d’investissement, Blackpearl Invest. Il a lui aussi saisi la justice pour lui demander de vérifier la légalité de sa détention, débutée mardi. Connu pour avoir géré les comptes boursiers de Kim Keon-hee, l’ancienne Première Dame, il est empêtré dans des affaires de corruption en lien avec elle.

De son côté, l’équipe du procureur spécial Min Joong-ki doit entendre aujourd’hui un haut responsable de l’église de l’Unification, du nom de Chung, sous le statut de prévenu. Celui-ci est lui suspecté d’avoir corrompu Kim pour obtenir son soutien aux projets que la secte Moon aurait voulu mener au Cambodge avec l’aide publique au développement (APD) de Séoul.

Enfin, pour sa part, le procureur spécial Lee Myeong-hyeon a de nouveau convoqué, aujourd’hui, l’ancien conseiller présidentiel à la sécurité nationale, Cho Tae-yong, et l’ex-secrétaire présidentiel à la Défense, Lim Gi-hoon, tous deux en poste au moment de la mort d’un soldat du Corps des Marines. Ce conscrit est décédé en juillet 2023, alors qu’il participait aux opérations de recherche des disparus lors des crues soudaines à Yecheon dans le Gyeonsang du Nord.

L’équipe de Lee cherche à savoir notamment si l’ex-chef de l’Etat destitué est intervenu dans les enquêtes internes du Corps sur les circonstances de la mort du jeune homme, afin de décharger le général de sa division de l’époque de la responsabilité du drame.

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