Le député Jung Chung-rae a décroché la présidence du Minjoo face à Park Chan-dae en obtenant un score de 61,74 %. Il dirigera le parti au pouvoir jusqu’à la fin du mois d’aout 2026, la période restant à courir du mandat de son prédécesseur, en l’occurrence Lee Jae Myung. Il dirigera donc les élections locales qui seront organisées en juin prochain.
Le résultat, dévoilé lors de la convention nationale du mouvement, a été déterminé en prenant en compte le vote des adhérents cotisants (55 %), celui de tous les élus du mouvement et des chefs des collectivités locales issus de la formation (15 %), ainsi que le sondage d’opinion auprès d’un échantillon des personnes qui n’en font pas partie.
Dans son discours de victoire, Jung a martelé qu’il allait finaliser trois réformes d’ici début octobre : celle du Parquet, celle des médias et celle du pouvoir judiciaire. Il a également affiché sa volonté de faire sanctionner tous ceux qui s’étaient alignés sur l’instauration de la loi martiale par Yoon Suk Yeol. Une ligne dure et claire qui a suscité une forte réaction du Parti du pouvoir du peuple (PPP), l’ancien mouvement présidentiel.
Ce lundi, dans la matinée, le nouveau chef de file du Minjoo et les hauts responsables qu’il a nommés sont allés au cimetière national de Séoul pour se recueillir devant les tombes d’anciens chefs de l’Etat. Dans l’après-midi, Jung doit présider pour la première fois le conseil suprême du parti et recevoir le premier secrétaire de Lee aux affaires politiques, Woo Sang-ho.