Le renseignement sud-coréen aurait interprété la récente publication des deux messages de Kim Yo-jong comme une confiance en soi de Pyongyang, accrue par le renforcement de ses capacités nucléaires et par son rapprochement avec Moscou.
Cette estimation a été avancée par des responsables de l’Agence nationale du renseignement (NIS), lors d’une réunion informelle, hier, avec des députés membres de la commission compétente du Parlement. Selon un élu du Parti du pouvoir du peuple (PPP), présent aux discussions, le NIS a expliqué que dorénavant, un environnement plus propice à la Corée du Nord avait été créé, et que par conséquent, elle ne répond à aucune proposition de dialogue visant l’abandon de son arsenal atomique.
Toutefois les avis divergent. Un parlementaire du Minjoo, lui aussi présent à la réunion, a affirmé que le pays communiste, désormais dans une situation avantageuse, se serait déclaré disposé à renouer le dialogue, si les conditions sont réunies.
Pour rappel, lundi, la sœur de Kim Jong-un a pour la première fois réagi à la politique nord-coréenne de Lee Jae Myung. Dans un communiqué relayé par l’agence de presse officielle du régime, la KCNA, elle a martelé que Pyongyang ne s’y intéressait pas et qu’il n’y avait aucune raison de s’asseoir face à face avec Séoul.
Le lendemain, la voix du royaume ermite a confié que les relations personnelles entre son grand frère et Donald Trump n’étaient pas mauvaises. Mais elle a averti que si ces liens devaient servir la dénucléarisation du Nord, celui-ci considérerait cela comme une moquerie.