Dans le cadre de ses investigations sur les accusations en lien avec l’imposition de la loi martiale en décembre dernier, l’équipe du procureur spécial Cho Eun-suk a perquisitionné, ce matin, le domicile de l’ex-Premier ministre, en poste au moment des faits.
Han Duck-soo est suspecté de complicité avec Yoon Suk Yeol dans la déclaration de l’état d’exception. Plus précisément, il est accusé d’avoir fait détruire un deuxième décret de la loi martiale rédigé après sa proclamation en vue de compléter un manque juridique du premier, élaboré avant. Mais aussi de faux témoignages, notamment à l’Assemblée nationale, en affirmant qu’il n’en était pas tenu au courant. L’équipe de Cho envisage de le convoquer à nouveau, après avoir procédé à une analyse des objets saisis aujourd’hui.
Parallèlement, une nouvelle audience du procès pénal de l’ex-chef d’Etat a eu lieu aujourd’hui. Yoon ne s’y est pas présenté, invoquant ses problèmes de santé. Il s’agit de sa troisième absence, après celles du 10 et du 17 juillet.
De son côté, l’équipe du procureur Min Joong-ki accélère ses enquêtes visant à faire la lumière sur de multiples allégations portées contre son épouse, Kim Keon-hee. Dans ce contexte, la localisation de Lee Ki-hoon, président adjoint de Sambu Construction, a été identifiée. Il se trouverait à Busan.
Cet homme d’affaires est accusé d’avoir fait monter, de façon artificielle, les actions de l’entreprise, en bénéficiant d’un soutien organisé par l’ex-couple présidentiel. Il avait disparu peu de temps avant son audition par un juge, qui devait décider de délivrer ou non un mandat d’arrêt à son encontre.