Le système d’adoption des enfants sera entièrement réformé, à partir du 19 juillet 2025, en Corée du Sud. Actuellement centré sur le secteur privé, il passera sous la responsabilité de l’Etat. Selon le ministère de la Santé et des Affaires sociales, hier, la « Loi spéciale sur l’adoption nationale », qui remplace intégralement l’ancienne, ainsi que la nouvelle « Loi sur l’adoption internationale » entreront en vigueur demain.
Actuellement, 177 enfants sont en attente d’adoption et le taux d’adoption nationale est d’environ 60 %. En 2022, 142 enfants ont été adoptés à l’étranger et 79 l’année suivante. La Corée du Sud est le troisième pays au monde pour le nombre d’adoptions internationales, ce qui lui vaut d’être critiquée comme un « pays exportateur de bébés ». Dans le passé, certaines organisations privées ont falsifié des documents ou abusé du système à des fins lucratives.
Dorénavant, c’est l’Etat qui assumera la responsabilité de toutes les étapes et les procédures. Les demandes et les consultations seront centralisées auprès du Centre national pour les droits de l’enfant. Avant l’adoption, les collectivités locales protégeront les enfants. La qualification des parents adoptifs sera évaluée par le ministère de la Santé et des Affaires sociales.
L’adoption internationale ne sera envisagée que si aucun foyer n’a pu être trouvé localement. Si l’enfant est envoyé à l’étranger, le gouvernement assurera le suivi pendant un an pour veiller à sa bonne adaptation.