Aujourd’hui, 17 juillet, la Corée du Sud célèbre le 77e Jeheonjeol, ou jour de la Constitution. A cette occasion, le président de la République a souligné la nécessité de sa révision de manière à ce qu’elle fasse référence, dans son préambule, au mouvement de Gwangju pour la démocratie en 1980, et qu’elle permette de réformer les institutions à pouvoir.
Lee Jae Myung a écrit sur ses réseaux sociaux que le temps est venu de « la réaménager et retoucher pour l’adapter à la nouvelle réalité, tout comme les saisons changent ».
Pour le dirigeant, la loi fondamentale, promulguée le 17 juillet 1948, avait déjà défini le grand principe de la souveraineté nationale et dans son cadre, les sud-Coréens ont pu surmonter la dernière crise nationale inédite, amorcée par la déclaration de la loi martiale par son prédécesseur en décembre. La résilience de leur démocratie, louée par le monde entier, est aussi rendue possible grâce à l’esprit de la Constitution. De même, le nouveau texte, qui servira de boussole pour le futur, doit énoncer la déclaration pour un avenir juste du pays et les promesses pleines de rêves et d’aspirations de son peuple.
Le chef de l’Etat a également exhorté l’Assemblée nationale à se placer en première ligne pour amender la Constitution. Avant de s’engager à déployer lui aussi ses efforts afin que cette opération soit menée en reflétant pleinement les opinions de ses concitoyens.