Sur fond d'un possible retrait partiel des soldats américains stationnés en Corée du Sud, le projet de loi d’autorisation de la défense nationale (NDAA) pour 2026 a été adopté hier, à la Commission des armées de la Chambre des représentants des Etats-Unis.
Ce texte, de même teneur que l'édition précédente, stipule le maintien des 28 500 GI’s stationnés au sud du 38e parallèle et souligne que les élus américains réaffirment la nécessité de renforcer l'alliance et le partenariat sécuritaires dans la région indo-pacifique. A cet effet, la présence de ces soldats dans la péninsule au niveau actuel et la fourniture de la dissuasion élargie américaine sont impératives.
La semaine dernière, un projet de loi NDAA pour 2026 a déjà été adopté par une commission du Sénat. Il interdit toute réduction du dispositif militaire américain dans la péninsule coréenne ou toute modification du transfert du contrôle opérationnel en temps de guerre (OPCON) du Commandement des forces combinées, tant que le secrétaire à la Défense n’aura pas certifié devant le Congrès qu’une telle mesure est dans l’intérêt national. Il demande également au chef d'Etat-major interarmées, au commandant indo-pacifique et au commandant des forces armées en Corée du Sud d'évaluer les risques que pourront engendrer l'éventuel retrait des effectifs ou le transfert de l'OPCON.
Pour adopter la législation, le Sénat et la Chambre des représentants doivent en adopter chacun sa propre version, avant d’en conjuguer les écarts pour élaborer un texte définitif. Si ce dernier est signé par le président, il entre en vigueur.