Alors que des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux au sujet d’une présumée hausse soudaine de la radioactivité sur les plages de l’île de Ganghwa, à la suite du rejet d’eaux radioactives par la Corée du Nord, la Commission de sûreté et de sécurité nucléaires (NSSC) est montée au créneau pour calmer la polémique.
Dans un communiqué publié mardi, l’autorité nationale de sûreté nucléaire a assuré que les niveaux de radioactivité restaient normaux sur l’ensemble du territoire. Elle a ainsi démenti les affirmations selon lesquelles des eaux non traitées, déversées par une usine de raffinage d’uranium à Pyongsan, au nord du 38e parallèle, se seraient jetées dans la mer Jaune, séparant la péninsule coréenne du continent chinois, contaminant les eaux et le sol sud-coréens.
Selon la NSSC, des mesures de radioactivité sont effectuées en moyenne toutes les 15 minutes dans 244 sites à travers le pays à l’aide de détecteurs automatiques. Hier, à 11h, les valeurs mesurées variaient entre 0,059 et 0,212 microsieverts (μSv) par heure, ce qui correspond aux niveaux habituels.
L’autorité de sûreté a précisé que la radioactivité oscillait généralement entre 0,05 et 0,3 μSv/h, et que les dernières mesures n’avaient révélé aucune anomalie. Elle a également indiqué qu’un niveau inférieur à 0,2 μSv/h avait été relevé sur les plages de Ganghwa, réfutant ainsi l’allégation d’une multiplication par huit du taux habituel.
Le même jour, un responsable du ministère de la Réunification a affirmé surveiller de près l’activité nucléaire de Pyongyang en coordination avec les agences compétentes, ajoutant qu’aucun changement significatif n’avait été observé dans la radioactivité de la mer Jaune.