Le Minjoo continue de passer de la promesse à l’action. Il s’agit cette fois de réviser le droit commercial en vue de mieux protéger les intérêts des actionnaires. Le chef du comité politique du mouvement présidentiel a affirmé croire que si la législation est amendée, les marchés boursiers connaîtront un nouvel élan. Jin Sung-joon a toutefois tenu à rassurer les sociétés qui émettent des actions.
Au cours d’une rencontre hier avec les représentants des six principales organisations économiques du pays, le numéro trois du parti au pouvoir a déclaré que celui-ci était prêt à compléter ou à revoir le processus, si les problèmes pouvant inquiéter les entreprises surviennent. Le député leur a également proposé de conjuguer les efforts et la sagesse afin de minimiser les éventuels effets négatifs de l’amendement.
La future loi comporte cinq enjeux principaux. Ils visent entre autres à élargir le devoir fiduciaire des administrateurs de société aux actionnaires, à rendre obligatoire la digitalisation des assemblées générales, ou encore à autoriser les actionnaires à regrouper leurs droits de vote, entre autres.
Les milieux d’affaires redoutent notamment qu’un nombre excessif d’abus de confiance porte sur les sociétés si l’obligation fiduciaire en question est étendue. Ils demandent donc de restreindre le champ d’application de ce délit.
Par ailleurs, le Parti du pouvoir du peuple (PPP) a fait marche arrière pour ne plus s’opposer à la révision. La principale force de l’opposition juge difficile de camper sur sa position initiale, les investisseurs particuliers en bourse la soutenant massivement. Le PPP reste toutefois hostile à certains points de l’amendement.