Le nombre de cas signalés de maladies infectieuses soumises à une surveillance exhaustive s’est élevé à 168 586 l'année dernière. Il s’agit d’une hausse de 54,5 % sur un an. Cette catégorie regroupe les maladies à déclaration obligatoire relevant des niveaux 1 à 3. A noter que les cas de COVID-19, reclassé en maladie de niveau 4 en 2023, sont exclus de même que ceux de la syphilis, passée du niveau 4 au niveau 3 en 2024.
En détail, la coqueluche a fortement progressé avec un nombre de cas passé de 292 à près de 48 000. Cette infection respiratoire aiguë, caractérisée par des quintes de toux, se transmet principalement par les gouttelettes expulsées lors d’éternuements, tout comme le COVID-19.
Selon un responsable de l’Agence pour le contrôle et la prévention des maladies (KDCA), les infections respiratoires, qui étaient maîtrisées grâce aux mesures sanitaires pendant la pandémie du coronavirus semblent avoir regagné du terrain avec la levée des mesures de distanciation sociale.
Hors tuberculose, les maladies à déclaration obligatoire ont causé 1 238 décès l’an dernier, en hausse de 18,2 %. La KDCA a souligné l’importance de leur déclaration pour en limiter la propagation au sein de la population et en limiter les conséquences.