Près de deux ans et sept mois après la tragédie d’Itaewon, une instance publique a lancé pour la première fois une enquête officielle pour faire la lumière sur les faits.
Le comité spécial pour l’établissement de la vérité et la prévention des récidives de la catastrophe du 29 octobre à Itaewon a tenu hier une réunion au cours de laquelle il a adopté 49 demandes d’enquête. Les investigations porteront sur le parcours des victimes jusqu’à leur prise en charge, les failles dans la gestion de la foule, l’impact éventuel du déménagement du bureau présidentiel à Yongsan et sur les violences secondaires, telles que les insultes et la stigmatisation des victimes. A noter que d’autres demandes d’enquête peuvent être déposées jusqu’au 30 juin.
Cependant, les moyens du comité restent limités, car il ne dispose pas de pouvoirs coercitifs, comme la possibilité de demander des mandats de perquisition. De plus, les Archives présidentielles refusent de transmettre certains documents liés à la catastrophe sous le gouvernement de Yoon Seok Yeol, et plusieurs personnes impliquées sont en procès, compliquant les investigations.
Cette structure a été créée l’année dernière en vertu d’une loi spéciale destinée à garantir les droits des victimes, à établir la vérité et à prévenir toute récidive. Elle dispose d’un an à partir du début officiel de ses travaux, avec une possible prolongation de trois mois.