L’ex-président destitué, Yoon Suk Yeol, est actuellement jugé au pénal pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale, en décembre dernier. En parallèle, il fait l’objet d’une investigation de la Police nationale, qui le soupçonne d’avoir entravé l’exécution d’un mandat d’arrêt du Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) à son encontre. L’affaire remonte à janvier, alors qu’il attendait le verdict de la Cour constitutionnelle sur sa destitution, demandée par le Parlement.
Afin d’auditionner Yoon, l’équipe spéciale d’enquête l’a sommé de se présenter devant elle, à deux reprises : le 5 juin et hier. Mais l’intéressé a refusé les comparutions, invoquant que les faits ne sont pas reconnus et que le processus d’enquête est illégal.
La Police lui a alors adressé une troisième convocation, dont la date est fixée au 19 juin. En cas de nouveau refus d'obtempérer, elle réfléchira à requérir un mandat d’arrêt.