La COVID-19 pourrait refaire surface en Corée du Sud dès la fin juin, même si un rebond soudain et massif semble peu probable. La directrice de l’Agence de prévention et de contrôle des maladies (KDCA) a déclaré hier, lors d’une réunion sur les infections respiratoires, que la situation restait globalement sous contrôle. Jee Young-mee a toutefois averti qu’un regain de l’épidémie durant l’été ne pouvait être exclu, compte tenu des tendances observées dans les pays voisins et des précédentes vagues.
Selon les données recueillies auprès de 221 hôpitaux participant à la surveillance sentinelle, le nombre de patients hospitalisés s’est élevé à 105 entre le 25 et le 31 mai, un niveau stable depuis un mois. A titre de comparaison, l’an dernier, les cas avaient fortement augmenté à partir de fin juillet, atteignant un pic de 1 441 hospitalisations lors de la troisième semaine d’août.
Pour Jee, les stocks de traitements contre la maladie sont jugés suffisants pour répondre à une éventuelle reprise estivale. Les réserves de kits d’autotest sont, elles aussi, considérées comme stables.
En cas de résurgence importante de l’épidémie, le ministère de la Santé du Bien-être et le ministère de la Sécurité des aliments et des médicaments (MFDS) engageront des discussions pour importer rapidement les traitements contre la COVID-19. De son côté, la KDCA prévoit d’instaurer un dispositif de coordination avec les organismes concernés afin d’assurer la distribution des stocks détenus par le gouvernement.